Première plongé dans l'inconnu, la messe du dimanche matin de Glide Church qui est connue dans toute la Bay Area pour ses célébrations endiablées et qui swing. C'est pour le moins très animé et on a plus l'impression d'assister à un show qu'une messe!
Il y avait une chorale de très bon niveau avec des solistes différents à chaque chanson qui font de grandes envolées lyriques et le public debout qui se balance et tape des mains au rythme de la musique. En plus de ces chants accompagnés d'instruments, il y a une projection d'image et de texte sur écran géant sur scène (pas d'autel dans le "temple") avec alternativement: Martin Luther King, des messages d'amour et de paix universelle, discours de Barack Obama, Beyonce, les black panthers... bref beaucoup de message sur la communauté noire et relatant leur lutte. Assez surprenant dans une église qui était très métissée et du coup on ne comprend pas bien cette focalisation sur la cause noire. Pour l'histoire, cette église est une des plus "progressiste" des Etats-Unis avec l'acceptation de toutes les causes (noires, minorités, HIV, sans papiers, gays etc) et finalement on entend jamais parlé ni de Dieu ni de la Bible au cours de la messe.
Il y avait une chorale de très bon niveau avec des solistes différents à chaque chanson qui font de grandes envolées lyriques et le public debout qui se balance et tape des mains au rythme de la musique. En plus de ces chants accompagnés d'instruments, il y a une projection d'image et de texte sur écran géant sur scène (pas d'autel dans le "temple") avec alternativement: Martin Luther King, des messages d'amour et de paix universelle, discours de Barack Obama, Beyonce, les black panthers... bref beaucoup de message sur la communauté noire et relatant leur lutte. Assez surprenant dans une église qui était très métissée et du coup on ne comprend pas bien cette focalisation sur la cause noire. Pour l'histoire, cette église est une des plus "progressiste" des Etats-Unis avec l'acceptation de toutes les causes (noires, minorités, HIV, sans papiers, gays etc) et finalement on entend jamais parlé ni de Dieu ni de la Bible au cours de la messe.
Cela reste très déroutant puisqu'on ne fait pas de communions, on a un "greetings" collectif au début de la messe qui rappelle le pardon à son voisin dans les églises catholiques. On ne parle que de joie/bonheur et on se veut résolument tourné vers l'avenir (on est "produit" de son passé mais pas "prisonnier") et le new born n'est pas loin. Jésus est juste cité pour faire joli et on se demande parfois si on est vraiment dans une église puisqu'on ne voit ni croix ni d'autres symboles religieux.
tout est très bien minuté et il n'y a aucun temps mort. Même pendant les discours du révérant il y a un piano qui joue en fond et on est porté par les chants et les voix sans aucune possibilité de penser puisqu'on ne nous laisse pas le choix. Cela donne d'ailleurs certaines personnes dans l'assistance qui se lève spontanément pour crier leur joie voire entrer en transe.
Sur les aspects un peu moins sympathique, sur une heure de messe, 30 minutes sont consacrées à l'engagement dans la communauté de Glide et de ses nombreuses causes caritatives (distribution de repas aux SDF, clinique etc) financées uniquement par ses membres. C'est là où pour l'européen ça devient un peu trop car on se retrouve avec des témoignages en direct sur scène de membres qui ont vu leur vie changée grâce à Glide et pendant que le speaker fait pleurer dans les chaumières, les paniers de quête passent... de même que l'engagement est un peu poussif et on pourrait aisément le qualifier d'embrigadement tellement il est râbaché. Reste que le public de l'église est vraiment varié et plutôt familial donc ça doit plaire à une grande frange de la population.
Pour conclure, c'est un message plutôt gentillet proclamé avec joie et en chanson mais dénoué de fond si ce n'est "aime ton voisin" et "tourne toi vers les autres" (finalement les messages de l'Eglise avec la pardon).
Pour l'anecdote, ils sont très en avance sur l'usage des technologies pour leur cause avec un compte Facebook et Twitter (voir ici), chose assez surprenante pour des institutions religieuses vu de chez nous.
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